C'est un geste à saluer de la part des Burkinabè résidants hors de leur pays pour aider à l'effort de paix. « Je vais le dire en langue mooré, on dit qu’on ne lapide pas sa patrie avec une pierre, mais avec des mottes de terre parce que ces mottes peuvent servir à construire un mur ou une case où quelqu’un pourra s’abriter.
C’est selon cette image que je voudrais donner l’appréciation que nous avons de ce que vous avez posé comme acte ici présent », a adressé avec satisfaction Olivia Rouamba à ces Burkinabè de l’extérieur qui ont laissé parler leur cœur à travers des chèques et des dons en nature pour la mère patrie.
Vivant et travaillant partout dans le monde, ils ont été sensibles à la cause nationale et à l’appel du président de la Transition le Capitaine Ibrahim Traoré.
Remise de don des opérateurs économique burkinabè vivant à San-Pedro
C’est « un geste fraternel à l’endroit du Burkina Faso », appréciera la ministre en charge des affaires étrangères. « C’est vous dire combien nous sommes fiers de vous qui avez posé cet acte de patriotisme suite à l’appel du Capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition qui a appelé tout Burkinabè où qu’il soit, qui qu’il soit et quoi qu’il fasse qu’il puisse répondre présent et être compatissant à ce que le Burkina Faso traverse comme situation », a souligné Olivia Rouamba.
En somme plus de 42 750 000 en espèces, des sacs de riz des habits, des chaussures, ont été remis.
Et c'est la ministre en charge des Affaires étrangères qui a réceptionné le geste des Burkinabè de Bangui, de San Pedro, de la Caroline du Nord, d’Abuja, du Nebraska et de la Grèce.
« Merci beaucoup. C’est un acte qui nous va droit au cœur et je sais que les bénéficiaires dès qu’ils les recevront, ils seront en train de vous bénir. Je sais que c’est un geste qui vient du fond du cœur. Ensemble, gardons l’espoir que la patrie, très prochainement, sera remise sur les rails.
C’est un vœu que j’ai de cœur et auquel je crois. Je crois que le Burkina Faso va retrouver ses lettres de noblesse d’antan et sa paix d’antan, sa sécurité d’antan », a conclu Olivia Rouamba, ministre des Affaires étrangères.