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Burkina Faso : Mort d'au moins 34 soldats et supplétifs de l'armée dans une attaque dans le nord du pays

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Une image d'archives de groupes terroristes dans le Nord du Burkina Faso. (Ph: Dr).
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Des dizaines de soldats et de volontaires de l’armée ont été tués lundi dans deux attaques de djihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, a appris ce mardi 27 juin 2023 par l’Agence France-Presse de sources sécuritaires qui n’étaient pas dans un premier temps en mesure de donner de chiffre précis.

Il y a eu une énième attaque imputée à des terroristes dans le Nord du Burkina Faso, un pays de l’Afrique de l’Ouest, frontalier à la Côte d’Ivoire. « Un convoi de ravitaillement escorté par des unités militaires » ; a été le lundi 26 juin 2023, « la cible d'une embuscade », à Namsiguia, dans la région du Centre-nord, selon un communiqué de l'armée burkinabè repris par plusieurs médias locaux.

« Les combats, particulièrement violents, ont causé d'importantes pertes, malgré la réponse vigoureuse des unités », ajoute-t-il.

Parlant d'un « bilan provisoire », de 31 soldats et trois Volontaires pour la défense de la patrie (Vdp, supplétifs civils de l'armée) tués, tandis qu'une « dizaine d'éléments sont toujours recherchés par les renforts » dépêchés sur place.

« On a perdu des dizaines d'hommes à Noaka et plusieurs sont blessés », a déclaré un responsable local des Vdp. « Plusieurs autres combattants sont toujours portés disparus », selon lui.

Des attaques djihadistes, depuis 2015

Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences djihadistes qui est apparue au Mali et au Niger quelques années auparavant et qui s’est étendue au-delà de leurs frontières.

Les violences ont fait dans les huit dernières années plus de 10 000 morts, civils et militaires, selon des Ong, et plus de deux millions de déplacés internes.

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Le pays est dirigé depuis septembre dernier par une junte militaire ayant à sa tête le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir après un coup d’État, le deuxième en huit mois.

 

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