Le gouvernement ivoirien a marqué sa volonté de faire du numérique un levier de transformation du système éducatif à travers ce projet, qui permettra de réduire la fracture numérique et faire en sorte que la digitalisation fasse partir de l’enseignement dès le préscolaire.
mise en œuvre de la politique éducationnelle numérique
Ce projet, mis en œuvre avec l’appui de la Coopération coréenne à travers Luxe Robot et SaH Analytic International s’inscrit dans la mise en œuvre de la politique éducationnelle numérique du ministère de l'Éducation nationale et de l’alphabétisation et vise à donner envie aux élèves de faire de la digitalisation, mais aussi à renforcer les capacités des enseignants afin de faire aimer le numérique aux élèves.
Selon le président-directeur général de SaH Analytics International, M. Sylla Yaya, ce projet a pour vocation de former les enfants à bas âge à partir de la maternelle sur les bases de l’intelligence artificielle et la robotique.
Pour la ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, professeur Mariatou Koné, cette initiative traduit l’engagement du ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation ainsi que celui du gouvernement à faire des technologies de l’information une discipline à part entière et à donner aux enseignants toutes les compétences pour l’enseigner.
L’objectif est d’en faire une priorité absolue au sein de notre système éducatif pour permettre l’éveil des capacités numériques chez les enfants, mais également chez les enseignants.
« Grâce à l’appui des partenariats, nous pourrons aider à libérer le potentiel de millions de jeunes, d’enfants et à leur donner les moyens de devenir des leaders des économies numériques de demain », a déclaré la ministre Mariatou Koné.
De son côté, l’ambassadeur de la Corée du Sud, M. Kim Saeng a fait remarquer que son pays déploie beaucoup d’efforts avec ses expériences et ses technologies pour lutter contre la fracture numérique. Pour lui, la formation de codage auprès des élèves va participer au développement du pays.
Les villes de Ferkessédougou, Sinematiali et de Boundiali ont été choisies pour abriter le projet pilote. Ces sites, selon M. Sylla Yaya, seront suivis sur trois mois pour ensuite faire un point, et ce, pour voir l’apport et l’appétence auprès des enfants et également auprès des formateurs.
La formation devrait débuter par la formation des formateurs. Les formateurs au nombre de 20 ont été choisis par les Inspecteurs des Enseignements Primaires et seront formés sur deux jours par une équipe de Coréens pour permettre à ces derniers de transmettre à leur tour la formation reçue aux élèves.