Aymard TAOU
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Trois candidats étaient en lice pour la présidence de l’OIA-Bétail-Viande: Issaka Sawadogo, représentant les marchands de bétail, Bocoum Hassane, représentant les éleveurs de bétail, et Bachiru Akanfé, représentant les bouchers. Conscients de la nécessité d'une élection consensuelle pour consolider cette nouvelle structure, Hassane et Akanfé ont choisi de se retirer de la course, facilitant ainsi l'élection de Sawadogo par acclamation. Cette démarche de consensus met en lumière l'unité et la solidarité qui animent les acteurs de la filière.
Moderniser et structurer la filière
Issaka Sawadogo, désormais président de l’interprofession Bétail et Viande de Côte d'Ivoire, dirigera un Conseil d'administration composé de 15 membres, chargés de piloter les activités de la filière pour les cinq prochaines années, avec une possibilité de reconduction de leur mandat. Ce Conseil aura pour mission principale de moderniser et de structurer la filière, en réponse aux défis auxquels elle est confrontée.
Ces réformes sont essentielles pour faire de la Côte d'Ivoire un acteur majeur de ce secteur en Afrique de l'Ouest
Dans son discours d'acceptation, le tout nouveau président n'a pas manqué de remercier les hautes autorités ivoiriennes, en particulier le Président de la République, Alassane Ouattara, et le Premier ministre Beugré Mambé, pour leur soutien constant. Il a également exprimé sa profonde reconnaissance au ministre des Ressources animales et halieutiques, saluant ainsi les efforts considérables entrepris par ce dernier pour moderniser la filière bétail et viande en Côte d'Ivoire. Selon le président de l'interprofession de la filière bétail-viande, ces réformes sont essentielles pour faire de la Côte d'Ivoire un acteur majeur de ce secteur en Afrique de l'Ouest.
L'élection du président Issaka Sawadogo marque une étape décisive pour l’OIA-Bétail-Viande, s'inscrivant désormais comme un acteur incontournable du développement agricole en Côte d'Ivoire. Les défis sont nombreux, mais avec une équipe dirigeante soudée et une vision claire, cette interprofession est bien armée pour relever les enjeux de la filière. Les cinq prochaines années s'annoncent donc prometteuses pour le bétail et la viande en Côte d'Ivoire.
