Jonas BAIKEH
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"Au cours de cette exposition, la Côte d'Ivoire présente fièrement sa richesse et son savoir-faire agricole, fusionnant harmonieusement tradition et modernité", a souligné Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre ivoirien de l'Agriculture.
Il a indiqué que le pavillon ivoirien offre un panorama captivant, mettant en lumière diverses matières premières agricoles et cultures vivrières, des produits transformés, mais aussi la riche mosaïque culturelle de son pays à travers les objets d’arts, des tenues traditionnelles et des jeux. La faune et la flore ivoiriennes seront également mises en avant, témoignant de notre engagement envers la préservation de la biodiversité.
L'Expo Doha
"Notre présence à l'Expo Doha va au-delà de la simple présentation de nos réussites agricoles. Elle incarne notre volonté de diversifier nos partenariats, notamment avec les pays émergents et ceux du Moyen-Orient.
Ainsi, des rencontres institutionnelles seront organisées afin de favoriser des partenariats fructueux entre les opérateurs ivoiriens et leurs homologues présents, contribuant ainsi à la durabilité de nos filières agricoles", a-t-il fait savoir.
Elle incarne notre volonté de diversifier nos partenariats, notamment avec les pays émergents et ceux du Moyen-Orient.
Le ministre d'Etat Adjoumani a ajouté qu'aujourd’hui la Côte d'Ivoire est fière d'occuper depuis plusieurs années les premières places mondiales et africaines dans plusieurs productions agricoles telles que le cacao, la noix de cajou, la noix de cola, le caoutchouc naturel, l'huile de palme, la banane dessert et le coton. Ces classements sont le témoignage de sa capacité à innover et à répondre aux besoins du marché mondial, tout en adoptant des stratégies de conservation du couvert forestier et de l’écosystème.
"Ces résultats sont également le fruit d’une volonté politique, matérialisée par la mise en place du Programme National d’Investissement Agricole depuis 2012 avec un budget d’environ 13 945 milliards de FCFA. Ce programme, caractérisé par une vision intégrée et une approche équilibrée entre investissements publics et privés, a propulsé notre secteur agricole vers une croissance soutenue, avec un taux de croissance moyen de 10% induisant une hausse des revenus des producteurs de 14% et une baisse significative de l’insécurité alimentaire", a-t-il fait observer.
Puis, il a indiqué que cela a été fait à travers la modernisation de son agriculture, qui allie durabilité et préservation de l’environnement par l’adoption de systèmes de production novateurs, et une stratégie renforcée de valorisation des produits et sous-produits agricoles.
