Société

Violences domestiques : le directeur des droits de l’homme du ministère de la justice fait des précisions

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La tribune d’échange ‘’Tout Savoir Sur’’ du CICG (Centre d’Information de la Communication Gouvernementale ndlr) a reçu sur son plateau hebdomadaire le Directeur des Droits de l’Homme du ministère de la justice et des droits de l’Homme. Il a indiqué la réticence des victimes à s’adresser à une unité de police judiciaire après les actes de violences.

Les commissariats, gendarmeries et parquets sont les lieux indiquer pour porter plainte ou pour dénoncer des cas de violences

Delbé Zirignon magistrat hors hiérarchie

 

Selon Delbé Zirignon magistrat hors hiérarchie, les commissariats, gendarmeries et parquets sont les lieux indiquer pour porter plainte ou pour dénoncer des cas de violences. Il est également revenu sur les différentes formes de violences domestiques. ‘’Constituent des violences domestiques tous les cas commis au sein de la famille ou du foyer commis par l’un des membres contre un autre ou contre une personne vivant dans la même personne que l’agresseur ; constituent également des actes de violences domestiques, tous les actes de violence qui sont commis entre des anciens ou actuels conjoints ; entre des personnes entretenant ou ayant entretenus une relation de fait que ces personnes aient vécu ou non dans la même maison’’ fait-il remarqué.

 

 

Poursuivant, il a fait savoir qu’il existe 14 plateformes de lutte contre les violences basées sur le genre à Abidjan. 

‘’Relativement aux mesures prises pour prendre en charge les victimes, nous avons les plateformes de lutte contre les violences basées sur le genre dans le district d’Abidjan, nous en avons 14 dont 2 pour la seule commune de de Yopougon tout en précisant que ces plateformes couvrent toutes les communes d’Abidjan.

 

 

En ce qui concerne la délivrance de l’ordonnance de protection, le magistrat hors hiérarchie a précisé qu'elle doit être faite par le président du Tribunal, dans les 24 heures de sa saisine, avec prise de mesures de protection pour une durée déterminée. ‘’La brièveté du délai prescrit s’explique par la nécessité d’apporter une réponse judiciaire urgente aux besoins de protection de la victime’’ souligne-t-il.

 

 

PAK

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