Jonas BAIKEH
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« Si vous n’avez pas besoin de TikTok pour des raisons professionnelles, vous devez supprimer TikTok », a indiqué la direction, rapporte 20 Minutes dans sa parution de ce mardi 21 mars 2023.
Les inquiétudes d’espionnage chinois via TikTok n’ont de cesse. Après plusieurs institutions européennes et américaines, la BBC a encouragé son personnel et ses journalistes à supprimer TikTok des téléphones professionnels.
Non recommandé
Le géant des médias britanniques rapporte dans un article publié sur son site que le personnel a reçu un mail dimanche dans lequel le groupe affirme « ne pas recommander d’installer TikTok sur un appareil d’entreprise BBC, sauf raison professionnelle justifiée ». « Si vous n’avez pas besoin de TikTok pour des raisons professionnelles, vous devez supprimer TikTok », est-il ajouté.
La BBC prend très au sérieux la sécurité de ses systèmes, de ses données et de son personnel. Nous examinons constamment les activités sur les plateformes tierces - y compris TikTok
Ces nouvelles consignes interviennent alors que le Royaume-Uni a déjà interdit la semaine dernière TikTok sur les appareils gouvernementaux, emboîtant le pas de Washington ou de la Commission européenne qui ont mis en place des interdictions similaires.
« La BBC prend très au sérieux la sécurité de ses systèmes, de ses données et de son personnel. Nous examinons constamment les activités sur les plateformes tierces - y compris TikTok - et nous continuerons à le faire », a indiqué un porte-parole du groupe. « Nous tenons également à préciser que l’utilisation de TikTok sur les appareils de la BBC est toujours autorisée à des fins éditoriales et de marketing. »
Rappelons que TikTok, dont la société mère Byte Dance est chinoise, fait l’objet d’une surveillance croissante des Occidentaux en raison de craintes que Pékin ne puisse accéder aux données des utilisateurs à travers le monde. TikTok a reconnu en novembre que certains employés en Chine pouvaient accéder aux données d’utilisateurs européens et a admis en décembre que des employés avaient utilisé ces données pour traquer des journalistes. Mais le groupe nie farouchement tout contrôle ou accès du gouvernement chinois à ses données.
