Quelle réaction après cette présentation du président Idriss Diallo de l’état des lieux d’un an de gestion en votre qualité de président de la Ligue professionnelle ?
Le commentaire que je fais, c’est que beaucoup de choses ont été faites en un an de gestion du comité exécutif. Mais, je pense qu’il y a encore beaucoup à faire. Je crois que notre objectif est d’améliorer le championnat, qui aujourd’hui l’on note que toutes les différentes compétitions ont repris. C’est d’ailleurs une énorme satisfaction.
Satisfaction à quel niveau ?
Notre souhaite d’ailleurs, c’est que le ballon de football roule dans toutes les villes de la Côte d’Ivoire et tous les quartiers. Notamment à travers les Districts et les Régions de notre pays afin d’atteindre l’élite. Et aujourd’hui, on établit un calendrier sur plus de deux ans. On a d’ailleurs commencé l’année dernier en septembre. La prochaine saison, nous reprenons encore au mois de septembre. C’est un acquis très important.
Toutes les compétitions se disputent tambours battants et s’achèveront en temps réel.
Nous avons pu mettre en œuvre tout ce que nous souhaitons au niveau de la Ligue professionnelle.
Vous évoquiez que beaucoup reste à faire. Concrètement qu’est-ce qui reste donc à faire ?
Toute œuvre à besoin d’être améliorer. Nous savons que le talon d’Achille est aujourd’hui le manque de spectateurs dans les stades. Ce n’est pas l’œuvre de la Fédération. Mais, nous devons amener nos clubs à créer des bases des supporters là où ils se trouvent afin d’amener leurs sympathisants à venir dans ces différents stades. C’est ce que nous avons commencé au niveau de la Ligue professionnelle. Également amener à disputer des matchs de compétitions tous les trois jours, au lieu d’attendre chaque semaine. C’est-à-dire avoir plus de matchs dans les jambes. C’est tout un programme. Nous sommes dans un écosystème où les clubs cherchent à avoir plus de moyens financiers. Nous sommes donc dans cette dynamique de permettre à nos clubs de faire un peu plus d’argent.
Il y a énormément de polémiques au niveau de l’arbitrage. Notamment en Ligue 2 où la bataille pour la montée fait rage. Alors, qu’est-ce qui est prévu à votre niveau afin d’éviter des frustrations causées par le comportement de certains juges de match ?
Vous savez, nous travaillons en étroite collaboration avec la Commission d’arbitrage. On ne prévoit rien. Même quelque chose est prévue, je ne vous dirai rien en tout cas. Ce n’est pas dans les journaux que je vais le faire où le secret sera dévoilé. Mais, je peux vous le garantir, nous ferons en sorte que toutes les compétitions se jouent dans l’équité et, que le meilleur monte en Ligue 1. Que cela se fasse sans aucune contestation, contraire à l’éthique du football.
Y-a-t-il des difficultés à votre niveau dans l’organisation de vos matchs au niveau de la Ligue professionnelle par exemple ?
Non, pas du tout. Je crois pour ma part que les matchs ont été bien sécurisés. Il y a eu moins de débordement. Ceux qui pouvaient gagner, ont gagné. Parfois, le football n’est pas une science exacte. Mais, il y a quelques petites erreurs de part et d’autre sans gêner le résultat de nos matchs au niveau de la Ligue professionnelle.