Le dérèglement climatique est la cause principale de ce risque de pénurie. La production générale ne cesse de baisser depuis une décennie. Alors question posée sur ‘’Yahoo’’. Va-t-il falloir se passer du bon verre de jus d'orange du matin ? Le risque de pénurie mondiale ne fait que grandir, à cause du dérèglement climatique. Une des villes qui fait partie des plus grands pourvoyeurs d’oranges, la Floride, la deuxième dans le monde, a été durement touchée par l’ouragan ‘’Ian’’ en septembre 2022 et, ne s’en est toujours pas relevée. Deux pays, l’un en Europe et l’autre dans le Nord des Amériques, que sont respectivement l’Espagne et le Mexique, qui sont des grands fournisseurs de l’agrume, connaissent aussi des difficultés. Nos confrères de France Info’’’’ explique que la production a baissé de 30 % à cause des sécheresses.
Principal exportateur depuis plusieurs années, le Brésil n'arrive pas à tenir la cadence et à honorer toutes les commandes.
Autre impact de ce manque de production : le cours du concentré de jus d'orange explose. « L'année dernière, on payait ça à peu près 1 400 euros (917 mille francs Cfa), livré dans les ports du Nord de l’Europe. On va passer à 3 400 euros (2 millions 227 mille francs Cfa) », note Jean-Paul Lorch, président de l'Unijus. Une augmentation qui se répercutera dans les rayons : 15 centimes au litre pour les bouteilles qui devraient coûter plus cher.
Hausse des prix à venir
« Les commandes auprès des fournisseurs de concentrés sont désormais sous quotas pour toutes les sociétés désirant en acheter, une situation jamais rencontrée par les acheteurs les plus anciens ! » s'inquiète l'Unijus, qui analyse : « Cette pénurie touche à date essentiellement les concentrés de jus d'orange mais pourrait concerner également les purs jus dans les semaines à venir par effet domino». « Cette pénurie touche à date essentiellement les concentrés de jus d’orange mais pourrait concerner également les purs jus dans les semaines à venir par effet domino », prévient l'Unijus. C’est maintenant qu’il faut prendre des dispositions afin d’éviter la pénurie qui pointe à l’horizon.