Les étudiants lors du mouvement d'humeur dans une université ivoirienne. (Ph: Dr).
La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) a échangé ce jeudi 04 mai 2023 avec le ministère de l’Enseignement et de la recherches scientifiques suite à une grève enclenchée par ce mouvement.
48 heures seulement après la grève de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), concernant une dizaine de revendications de cette corporation, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mers) a rencontré ce jeudi 04 mai 2023 les grévistes. La rencontre s’est déroulée au cabinet de la Tutelle sise au Plateau, loin des caméras et des journalistes. Cette conclave pour trouver des solutions a duré plusieurs heures tellement les échanges achoppaient sur certains points des revendications. Saint-Clair Allah, le secrétaire général de la Fesci au sortir de cette rencontre affiche sa satisfaction. Pour la simple raison que toutes leurs revendications, selon lui, ont été prises en compte. « Je ne peux pas vous en dire un peu plus. Sauf que nous retenons qu’au sortir de cette réunion, que toutes nos revendications ont été satisfaites. C’est cela le plus important pour la Fesci… », a déclaré le Sg Allah alias Makélé, pas plus d’autres informations.
Cette conclave pour trouver des solutions a duré plusieurs heures tellement les échanges achoppaient sur certains points des revendications.
Selon une source proche et très crédible du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ce n’est pas la Fesci seule qui a été reçue pour cette importante rencontre. « Je peux vous rassurer que toutes les points ont été sculptés de près le ministère. Cde qui veut dire que vous en avons pris acte des revendications de l’ensemble de toutes les structures estudiantines impliquées dans ce mouvement de grève. Ce n’est donc pas la Fesci seule que nous avons reçu dans le cadre de ce dialogue pour trouver des solutions aux revendications. Pour l’heure, la grève est suspendue c’est déjà une satisfaction… » ; a expliqué notre source au sein de la Tutelle.
Ce que les étudiants exigent de l’Etat de Côte d’Ivoire…
La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), la plus grande association d’élèves et d’étudiants du pays, ainsi que d’autres mouvements estudiantins, ont entamé le mardi 02 mai 2023, une grève dans les universités publiques et grandes écoles ivoiriennes pour exiger la satisfaction de près d’une dizaine de revendications dont la mise à disposition des résidences universitaires réhabilitées par l’État, notamment à Abobo et à Port-Bouët, des communes situées au Nord et au Sud d’Abidjan. « La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( Fesci) revendique l’homologation des frais d’inscription en formation continue ( Fip/Efc) pour tous les niveaux Licence et master à 100.000 francs Cfa dans toutes les universités publiques de Côte d’Ivoire au profit des personnes ayant le statut d’étudiant, la mise à disposition des résidences universitaires réhabilitées, notamment, celles d’Abobo 1 et 2 et Port-Bouët, Cité des mariés, la gratuité totale des retraits des documents administratifs dans toutes les universités publiques, privées et les grandes écoles de Côte d’Ivoire, etc », a expliqué entre autres, la note revendicative consultée sur la Fesci Tv par Vnewsci.com. Ces associations d’étudiants revendiquent également plusieurs autres points dont la délivrance du Deug II et de la maîtrise pour toutes les universités publiques de Côte d’Ivoire jusqu’à la mise en place effective des master 1 et 2 professionnels comme exigé par le système Lmd (Licence master et doctorat), avec pour unique frais, le droit d’inscription légal de 60.000 francs Cfa, l’arrêt immédiat du nouveau processus de logement en cours actuellement au Crou Abidjan 1 de l’université Félix Houphouët-Boigny Abidjan-Cocody et la restitution des 2000 francs Cfa indûment perçus comme frais de dossiers aux étudiants, la signature et la délivrance des documents administratifs ( relevés de notes, attestation provisoire de réussite et autres) dans un délai d’’une semaine au plus tard dans toutes les universités publiques, privées et les grandes écoles de Côte d’Ivoire.
André Lepro