Société

Côte d’Ivoire : Universités et grandes écoles fermées, voici les raisons

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National Makélélé attend de pied ferme la délégation du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche pour les discussions.

Les universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire n’ont pas ouvert ce mardi 2 mai 2023, comme a pu le constater Vnewsci. Une situation consécutive à un mot d’ordre de grève nationale lancé par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Voici la raison.

 « Un mouvement très bien suivi. C’est un réel succès », s’est félicité Saint Clair Allah dit National Makéléké, secrétaire général de la Fesci, interrogé ce mardi par téléphone. Un tour au Centre de Bureautique, de Communication et de Gestion (Cbcg), à Cocody et à l’Ecole de Spécialités Multimédia d’Abidjan (Esma) à Marcory a permis de confirmer qu’il n’y a pas cours. Les salles de classe sont vides. Dans la cours, nous avons rencontré des étudiants et des membres du personnel qui ont attesté que les cours sont suspendus. « Ce matin, des étudiants de la Fesci sont passés pour faire le constat qu’il n’y a pas cours », a laissé entendre un éducateur sous le couvert de l’anonymat.

Aucune violence

Par ailleurs, National Makéléél a rassuré que cette manifestation n’a occasionné aucun heurt ni blessé. « Non, jusqu’au moment où je vous parle, on a enregistré aucune violence aussi bien dans les universités que dans les grandes écoles », a-t-il insisté. Makélélé a également fait savoir que la poursuite de ce mouvement dépend de l’issue des discussions qui doivent incessamment s’engager avec les autorités ministérielles. « Nous avons reçu des appels en provenance du ministère pour des discussions. Nous les attendons », a-t-il fait savoir.  

 La mauvaise foi du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche et certains établissements d’enseignement supérieur 

Par cette grève, la Fesci veut protester contre « la mauvaise foi du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche et certains établissements d’enseignement supérieur ».

Entre autres griefs, la Fesci dénonce le refus d’homologation des frais d’inscription en formation continue par certaines universités publiques ; le refus de délivrance du DEUG et de la Maitrise dans certaines universités publiques ; la persistance « pernicieuse » des frais annexes en plus de nouveaux problèmes et disfonctionnements.

Jonas BAIKEH

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