La tribune ‘’Tout savoir sur’’ du CICG a eu pour invitée le 7 mars dernier Florence Tanoh, directrice du Genre au ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant.
Comment reconnaître et comprendre les avancées en matières des droits des femmes ? La question était au cœur de la tribune TOUT SAVOIR du CICG (Centre d’Information et de Communication Gouvernementale). C’était en marge de la journée internationale des droits de la femme avec pour invitée Florence Tanoh, Directrice du Genre au Ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant.
Le genre, les avancées, les priorités et les défis pour 2023 ont été les sujets abordés durant ce rendez-vous. ‘’Dans le processus des avancées en matière de droits de la femme, l’Etat de Côte d’Ivoire entend instituer les crèches publiques pour résoudre la question du vol des enfants très fréquent ces derniers temps et allier travail et période de maternité’’ indique Florence Tanoh.
Toujours selon Florence Tanoh, plusieurs projets sont à venir pour cette année 2023 dont celui entièrement gratuit dénommé ‘’Leadership des Femmes et gouvernance politique.’’ ‘’Il sera question ici d’offrir une formation de six mois à 150 femmes en vue d’améliorer le score des femmes dans l’arène politique ; à cet effet, il est prévu la mise en place d’un site où les femmes viendront s’inscrire peu importe leur niveau intellectuel’’
‘’La femme, si elle ne veut pas porter le nom de son époux malgré le mariage, elle a le droit de conserver son nom de jeune fille, c’est un droit en tant que personne. L’autorité parentale, c’est à égalité. Il y a aussi ces questions de viols. Celui qui commet un cas de viol sur un fille ça part de 5 à 20 ans de prison mais si c’est sur une mère c’est la prison à vie. Pour les droits des femmes enceintes en entreprise, l’Etat a voté une loi dans le code du travail pour que les femmes soient protégées en milieu professionnel ; la différence fondamentale qu’il y a à part le sexe, c’est que la femme porte un bébé ; cette femme qui porte un bébé a droit à une protection ; on n’a donc pas le droit de licencier une femme à cause d’une grossesse qui pourrait faire diminuer le rendement normal en entreprise ; si l’employeur le fait , il peut être poursuivit par la loi du code pénal 2019-574 de la loi 418’’ a déclaré Florence Tanoh.
Rappelons que l’édition 2023 de la journée internationale de la femme (JIF) porte sur le thème <<innovations technologiques et digitales : leviers de d’inclusion sociale et économique des femmes en Côte d’Ivoire.
PAK