Société

Education nationale : Six fonctionnaires écroués à la Maca, les raisons

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Un des fonctionnaires mis aux arrêts à avouer les faits. (Ph: Dr )

Dans le cadre du projet de la lutte contre la corruption, des fonctionnaires de la direction régionale de l’Education nationale et de l’alphabétisation ont été mis aux arrêts et écroués à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).

La nouvelle est tombée le dimanche 28 mars 2023 pour des Fonctionnaires de l’Education nationale et de l’alphabétisation. En effet, ils  sont six d’en eux qui ont été écroués à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) en Côte d’Ivoire, selon plusieurs dignes de foi de ce Département et des sites internet en Côte d’Ivoire.

Pour quelle raison ? Et bien, ils sont accusés d’avoir soutirer des billets de banque (du racket), lors du concours d’admission au Centre d’animation et de formation pédagogique (Cafop), qui forme les Instituteurs (les maîtres) de l’enseignement primaire.

Ce qui surprend dans cette affaire est que certains de ces fonctionnaires sont à deux ans de la retraite. Pourtant, ils ont choisi de se livrer à des pratiques douteuses.

Il convient de rappeler qu’il est inadmissible que des fonctionnaires de l’Éducation nationale, censés garantir l’égalité des chances et la transparence des concours, se livrent à de telles pratiques qui n'honorent pas le ministère.

Et ce, en allant jusqu’à exiger des pots-de-vin pour faciliter l’admission des candidats au concours. Il convient de rappeler qu’il est inadmissible que des fonctionnaires de l’Éducation nationale, censés garantir l’égalité des chances et la transparence des concours, se livrent à de telles pratiques qui n'honorent pas le ministère.

L’incarcération de ces six fonctionnaires à la Maca est alors vue comme un exemple pour de potentiels contrevenants.

Spacia, ce nouvel outil pour lutter contre la corruption en Côte d’Ivoire

L’État ivoirien a officiellement lancé il y a une semaine une plateforme pour dénoncer les actes de corruption dans l’administration publique. Elle s’appelle Spacia, pour Système de surveillance et de prévention et de détection des actes de corruption et infractions assimilées.

Si l’histoire est crédible, l’autorité compétente doit s’en saisir pour prendre des sanctions envers le fonctionnaire fautif, et cela peut prendre plusieurs semaines. La plateforme a été mise en place par le ministère ivoirien de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption créé en 2021. L’État ivoirien dit prôner la tolérance zéro en matière de corruption et a fait de cette lutte l’une des priorités du 3e mandat du président Alassane Ouattara.

André Lepro

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