A l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet adjoint du ministre de l'Environnement et du Développement durable Kodehi Gnahoré, a indiqué que la rencontre vise à sensibiliser les acteurs des médias sur les effets néfastes des déchets plastiques et à proposer des solutions à la pollution plastique.
S'appuyer sur la presse pour servir de relais
Il entend, selon lui, s’appuyer sur la presse, relais auprès des populations, afin que « les concitoyens changent de comportement, renforcent leur résilience dans la lutte contre la pollution plastique et préservent l’environnement » pour le grand bonheur des générations futures.
Le chef du bureau de l’Afrique de l’Ouest de l’ONU environnement, Mohamed Atani, a rappelé les efforts consentis par le gouvernement ivoirien pour venir à bout du phénomène de pollution plastique. Il a prôné l’économie circulaire en lieu et place de l’économie du jetable.
Les déchets plastiques ne sont pas sans conséquences pour l’environnement, la biodiversité marine et la santé de l’homme. Ils constituent un moyen d’aggravation du réchauffement climatique, de par leur production et leur transport qui émettent d’importantes quantités de gaz à effet de serre.
La Côte d’Ivoire produit plus de 400 000 tonnes de déchets plastiques chaque année
Notons que la Côte d’Ivoire produit plus de 400 000 tonnes de déchets plastiques chaque année. Plus de 50% de ces déchets sont déversés directement dans la rue. Moins de 5% des déchets produits par jour sont recyclés. Et le reste finit dans des décharges à ciel ouvert, polluant l’air, le sol, les cours d’eau, etc.
Source: Ministère de l'Environnement et du Développement Durable