Jonas BAIKEH
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Les rues de Paris pourraient être assaillies de déchets ménagers.
La collecte des déchets de nouveau « fortement perturbée », ce jeudi 13 avril 2023, à Paris du fait de la grève des éboueurs.
Les trois sites d'incinération des ordures de la capitale étaient bloqués jeudi après-midi, empêchant le bon fonctionnement de la logistique des déchets, rapporte Le Figaro.
Dès le premier jour de la reprise de la grève des éboueurs à Paris, la collecte des déchets se révèle «fortement perturbée», indique la mairie de Paris au Figaro. Des blocages et barrages filtrants orchestrés par quelques salariés grévistes et surtout de nombreux opposants à la réforme des retraites empêchent le bon déroulement de la logistique des déchets. «À cette heure, tous les sites du Syctom (l'agence des déchets ménagers de la métropole parisienne, NDLR) sont bloqués», confie la municipalité jeudi après-midi.
Une centaine de camions poubelles
À peine une centaine de camions poubelles ont pu sortir des garages municipaux jeudi matin, soit beaucoup moins qu'à l'accoutumée. Les bennes ont en outre accusé «un retard conséquent du fait de blocages» dans leur parcours habituel, précise la mairie de Paris. Plus de la moitié des rares camions poubelles qui ont pu participer à la collecte des déchets jeudi matin ne pourront être vidés normalement dans les centres de tri. «Ils devront l'être demain matin», déclarent les équipes d'Anne Hidalgo.
Pour éviter que la moitié des arrondissements parisiens ne se retrouvent à nouveau infestés par les ordures, la préfecture de Police de Paris déclare surveiller la situation de près.
Le blocage de ces sites stratégiques par les syndicats suffit à enrayer totalement ou presque la logistique des déchets à Paris. Pour éviter que la moitié des arrondissements parisiens ne se retrouvent à nouveau infestés par les ordures, la préfecture de Police de Paris déclare surveiller la situation de près. Le ministère de l'Intérieur, de son côté, n'exclut pas de recourir à nouveau à des réquisitions en cas de besoin.
Une première grève reconductible, qui a duré trois semaines au mois de mars, a provoqué des amoncellements de déchets impressionnants dans les arrondissements parisiens où la collecte est gérée par des agents de la ville.
