Cette déclaration, faite à l’issue d’une médiation de plusieurs jours en concertation avec le conseil œcuménique des Églises chrétiennes (FFKM) et de près de 60 organisations de la société civile et de syndicats, intervient après une semaine de fortes tensions et de violences à l’endroit des manifestants de l’opposition.
Election démocratique et transparente
Une décision qui permettra un vrai dialogue et rechercher une solution acceptée de tous, comme le souhaite le collectif des 10 candidats (opposés au président sortant Andry Rajoelina), qui a toujours refusé d’entrer en campagne, estimant que les conditions pour une élection « démocratique et transparente n’étaient pas réunies ».
La suspension d’une élection présidentielle n’est pas prévue dans la loi malgache. Pour être effective, cette demande devra attendre un accord du gouvernement. L’élection présidentielle était initialement prévue le 16 novembre.
Cette prise de position de l’ancienne alliée de Rajoelina est perçue comme un désaveu total au gouvernement collégial, qui a toujours refusé de parler de crise électorale. La suspension d’une élection présidentielle n’est pas prévue dans la loi malgache. Pour être effective, cette demande devra attendre un accord du gouvernement. L’élection présidentielle était initialement prévue le 16 novembre.
La présidente de la chambre basse a invité tous les acteurs électoraux à une rencontre demain à 9h à l’Assemblée nationale.
Cette proposition passe mal dans le camp du président sortant Andry Rajoelina. Sa porte-parole a qualifié de farfelue cette idée. Mais du côté du collectif des candidats de l'opposition, cette proposition arrive à point nommé. Depuis des semaines, ce groupe de 10 prétendants cherche à obtenir le report voire l’annulation du premier tour de la présidentielle.
La plateforme de médiation a par ailleurs interpellé les forces de l'ordre responsables de plusieurs actes de violences sur la population depuis le début de la campagne électorale.