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Kenya : le bilan du massacre de Shakahola grimpe à 303 morts

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De nombreux adeptes de cette église ont trouvé pareil sort.
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Mardi, 19 nouveaux corps ont été exhumés de la forêt de Shakahola, non loin de la ville côtière de Malindi. Deux mois après les premières découvertes, le nombre de victimes pourrait s’alourdir, plus de 600 personnes étant toujours déclarées disparues, fait savoir Euronews.

Deux mois après les premières découvertes, le nombre de victimes pourrait s’alourdir, plus de 600 personnes étant toujours déclarées disparues. Les recherches sont désormais étendues au-delà des 325 hectares d’origine pour couvrir près de 15 000 hectares.

Des adeptes de l’Église internationale de la Bonne Nouvelle

Toujours selon notre source, la plupart des corps exhumés sont ceux des adeptes de l’Église internationale de la Bonne Nouvelle, créée en 2003 par le pasteur Paul Mackenzie. Dans ses derniers prêches, cet ancien chauffeur de taxi de 50 ans prônait de jeûner jusqu’à la mort pour "rencontrer Jésus". En détention depuis le 14 avril, il est poursuivi pour terrorisme.

Au moins 35 personnes soupçonnées d'être impliquées ont été arrêtées, selon la police, qui a également comptabilisé 95 personnes récupérées vivantes depuis le début des opérations. Lundi, 65 d'entre elles ont été présentées à un tribunal de la ville de Mombasa pour faire face à des accusations de "tentative de suicide", car elles refusent de boire et manger.

Au moins 35 personnes soupçonnées d'être impliquées ont été arrêtées, selon la police, qui a également comptabilisé 95 personnes récupérées vivantes depuis le début des opérations.

Les procureurs ont demandé qu'elles soient placées en détention, et non plus hébergées dans la localité voisine de Mtwapa, afin qu'elles y soient examinées et contraintes à se nourrir. Une décision du tribunal est attendue jeudi.

Les autopsies pratiquées jusqu'à présent ont révélé que la plupart des victimes sont mortes de faim. Mais elles ont aussi indiqué que certaines victimes, dont des enfants, ont été étranglées, battues ou étouffées. 

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D’après notre source, cette affaire a suscité un vif émoi au Kenya. Les autorités sont critiquées pour leur inaction face aux agissements du pasteur autoproclamé, pourtant arrêté à plusieurs reprises pour ses prêches extrêmes.

Le massacre de Shakahola a également ravivé le débat sur l'encadrement des cultes dans ce pays qui compte 4 000 "églises".

 

 

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