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Sénégal : L’armée déployées dans les rues de Dakar, les activités paralysées

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L'armée a été déployée à Dakar pour ramener le calme.
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Après les violences du jeudi, au Sénégal, des forces armées ont été déployées dans Dakar ce vendredi 2 juin 2023, a-t-on appris de sources concordantes.

Les autorités sénégalaises ont déployé, vendredi, des forces armées dans Dakar, au lendemain d'un déchaînement de violence qui a fait neuf morts après la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024 plus que jamais menacé d'inéligibilité, rapporte France 24.

Ramener le calme par la force

Ramener le calme par la force. Le pouvoir sénégalais a déployé, vendredi 2 juin, des forces armées dans la capitale après que celle-ci eut été le théâtre d'une flambée de violence, qui a fait neuf morts. L'étincelle : la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024, qui voit s'éloigner ses perspectives d'éligibilité.

Des hommes portant treillis et fusils de guerre ont été positionnés en différents points de Dakar, capitale habituellement grouillante aux rues à présent désertées et à l'activité quasiment paralysée, ont constaté les journalistes de l'AFP

"Tout en appelant au calme et à la sérénité de nos concitoyens, l'État du Sénégal a pris toutes les mesures pour garantir la sécurité des personnes et des biens", a déclaré dans la nuit le ministre de l'Intérieur, Antoine Diome, au terme de l'une des journées de contestation politique les plus meurtrières depuis des années dans le pays.

Des hommes portant treillis et fusils de guerre ont été positionnés en différents points de Dakar, capitale habituellement grouillante aux rues à présent désertées et à l'activité quasiment paralysée, ont constaté les journalistes de l'AFP. L'agence de presse n'a pu identifier dans un premier temps leur corps d'appartenance.

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Toujours selon France 24, dans la crainte des saccages, les magasins sont restés fermés le long de rues entières portant encore les traces des violences de la veille. L'université en particulier a été le théâtre d'affrontements prolongés et d'importantes destructions.

Des étudiants ont rapporté avoir reçu la consigne de quitter le campus et cherché à grand-peine à rassembler leurs affaires avant de trouver un moyen de transport pour les emmener ailleurs. De très nombreux Dakarois ont décidé de ne pas se déplacer par peur pour leur sécurité ou faute de pouvoir trouver un moyen de transport.

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