Tout de suite le commissaire Coulibaly Kikoun Aimé met ses éléments en mission pour interpeller les mis en cause aux allures peu convaincantes.
Ils les localisent dans une clinique de la place au moment même où ces individus procédaient à des consultations ophtalmologiques. Conduits au commissariat de police de Daoukro, ils sont vite confondus. Ils étaient munis des appareils ophtalmologiques. Ce sont : Un (01) appareil autorefractomètre, un (01) Échelle d" activité visuelle, cent quarante et une paires (141) de lunettes non pharmaceutiques, une (01) malette munie, des supports de paires de lunettes non pharmaceutiques, quatre (04) rallonges, vingt deux (22) produits " Lens Clears" servant à nettoyer les verres des paires de lunettes non pharmaceutiques,deux (02) sceaux ( cachets identifiant l' ONG " Afrique Vision"), trois (03) carnets de bons pharmaceutiques de réduction et cinq (05) carnets de reçus d' achat de consultation. A la suite des interrogatoires sur leurs qualités dans l'exercice de la médecine au ministère de la santé, ces derniers ont reconnu sans ambages leurs forfaits.
Les faussaires se mettent tout de suite à table
Selon leurs dires, ils ne sont pas des praticiens de la médecine et exercent illégalement cette activité médicale d'ophtalmologie. TDO ( Pasteur), GMS (étudiant), CM, B.E.S et SBJ (sans emploi), sont donc poursuivis pour exercice illégale de la médecine (ophtalmologie). Ils ont été déférés au tribunal près la section de Bongouanou pour répondre de leurs actes. Notons que les consultations des patients s'élevaient à deux mille (2000 frs) et les paires de lunettes non pharmaceutiques étaient vendues à vingt mille francs (20.000 frs CFA).
Le commissaire lance un appel à la population
Le commissaire Coulibaly Kikoun Aimé lance un appel à la population de Daoukro d'être vigilante face à ces groupes de personnes ou ONG qui veulent leur offrir des prestations médicales de tous ordres ,de les dénoncer afin que la police puisse se référer au ministère de tutelle pour leur bien-être.