Le ministre Souleymane Diarrassouba a, d’entrée, rassuré sur la détermination du gouvernement à protéger le pouvoir d’achat des populations. C’est pourquoi, a-t-il expliqué, le gouvernement travaille de concert avec les opérateurs économiques afin que les prix arrêtés de commun accord soient ceux appliqués sur le marché.
Objectif: appliquer les prix arrêtés
‘’De concert avec les opérateurs, nous travaillons pour que que les prix que nous avons arrêtés ensemble puissent être appliqués sur le terrain au profit des consommateurs. Nous travaillons également à ce que ces augmentations soient contenues pour ne pas impacter significativement le pouvoir d’achat de nos populations. Nous discutons avec les opérateurs afin de leur permettre de continuer leurs activités tout en contenant au maximum les prix pour préserver le pouvoir d’achat des consommateurs", a affirmé le ministre du Commerce de l’Industrie et de la Promotion des PME.
Souleymane Diarrassouba a tenu à mettre fin à la rumeur selon laquelle la Côte d’Ivoire connaîtrait une pénurie de riz.
‘’La Côte d’Ivoire a un stock disponible de riz qui permet de couvrir plusieurs mois en termes de consommation. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Il n’y a pas de pénurie de riz en Côte d’Ivoire", a insisté le ministre.
Il a indiqué que des solutions structurelles sont en cours avec la stratégie nationale du riz, en vue de parvenir à l’autosuffisance en riz et ainsi réduire voire arrêter l’importation du riz.
Selon Emile Abi Aad, porte-parole du groupement des importateurs de riz, le prix du riz sur le marché international a subi quelques perturbations. Pour causes, l’Inde a interdit l’exportation de certaines qualités de riz, le Vietnam connaît une augmentation de prix du fait d’une forte demande et le Pakistan a institué un prix minimum à l’exportation.
Il n’y a pas de pénurie de riz en Côte d’Ivoire
Ces raisons ont conduit à une hausse du prix du riz sur le marché international. Toutefois, il a dit l’engagement des importateurs à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement afin de permettre que ‘’l’augmentation du prix du riz soit la plus raisonnable possible pour le consommateur ivoirien".