Économie

Aquaculture en Côte d’Ivoire : Un programme pour combler le besoin national en poissons

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L Premier ministre Patrick Achi a lancé le Programme Stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire (Pstaci) il a plus de neuf mois. (Ph: Dr).i)
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Les ressources animales et halieutiques constituent avec les cultures vivrières, les deux mamelles de la sécurité alimentaire dans un pays. La Côte d’Ivoire, longtemps dépendante de l’extérieur pour son approvisionnement en protéines animales, multiplie les programmes stratégiques pour l’atteinte de l’autosuffisance dans cette protéine aquatique.

Neuf mois après le lancement du Programme Stratégique de Transformation de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire (Pstaci) par le Premier ministre Patrick Achi, le 1er août 2022, le ministre Sidi Tiemoko Touré s’est rendu sur les sites de la Loka et de Koubi, le samedi 27 mai 2023, puis le dimanche 28 mai 2023, afin de faire un état des lieux des installations et de l'avancée du programme.

Permettre à la population ivoirienne d’être autonome en poisson

La Côte d'Ivoire va instaurer le repos biologique du 1er juillet au 31 août 2023, et cet important programme, qui est le Pstaci, vise à développer l'aquaculture en Côte d'Ivoire et à combler le besoin national en poissons, qui se chiffre à environ 600 000 tonnes.

Permettre aux Ivoiriens de consommer à 100% du poisson local d'ici 2030 et d'exporter le surplus, tel est l'objectif du gouvernement. A cette fin, le ministère des Ressources animales et halieutiques avait lancé le Pstaci. 

Lié à la politique nationale de développement de l'élevage, de la pêche et de l'aquaculture qui vise une production de plus de milliers de tonnes de poissons en 2026, ce nouveau programme, selon le ministère, devrait constituer la fondation d'une industrie aquacole nationale performante et compétitive dans cette économie phare d'Afrique de l'Ouest qui importe encore 86% de ses besoins de consommation en poisson en 2021, selon les données officielles.

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« La bonne mise en œuvre du programme permettra d'amorcer le développement futur de Pme et de grandes entreprises capables non seulement de satisfaire la demande nationale, mais également d'envisager l'export pour lequel les besoins mondiaux sont de plus en plus croissants. Il permettra aussi de stimuler l'investissement dans le secteur aquacole », avait déclaré Sidi Touré, ministre des Ressources animales et halieutiques, selon l'Agence ivoirienne de presse (Aip).

 

 

 

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