Économie

Congrès africain des comptables: Adama Coulibaly présente les grandes reformes de l'économie ivoirienne

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Adama Coulibaly ministre de l'économie et des Finances
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La Côte d’Ivoire a accueilli du 15 au 18 mai dernier la 7ème édition du Congrès africain des comptables (ndlr Africa Congress of accountants, ACOA en anglais) autour du thème :« Transformation structurelle et croissance des économies africaines »

Dans son allocution, le Ministre Adama Coulibaly a, en tant que tutelle des experts-comptables de Côte d’Ivoire, indiqué que le présent congrès offre l’opportunité de se pencher sur la thématique retenue, comme source principale de création des ressources internes dans les pays africains via l’élargissement de la population fiscale et l’aménagement de l’assiette.

Sur les reformes structurelles et les perspectives de l'économie ivoirienne 

Passé la cérémonie d'ouverture, place a été faite à un panel coanimé par plusieurs ministres. Ainsi, intervenant sur « les réformes structurelles économiques et les perspectives de l’économie ivoirienne », le Ministre de l’Economie et des Finances a rappelé les performances économiques de la Côte d’Ivoire sur les dix dernières années. De 2012 à 2019, le taux de croissance moyen de ce pays a été de 8%. Un taux de croissance parmi les plus élevé au monde. Malgré la pandémie de la Covid qui a entrainé une récession au niveau mondial, a-t-il poursuivi, la Côte d’Ivoire a pu enregistrer au cours de l’année 2020 une croissance positive de 2%. « En 2021, ce taux est reparti à la hausse avec 5,4%. Est alors survenue la crise en Ukraine qui a entrainé une inflation très forte et une difficulté d’accès aux ressources. Malgré ce contexte, en 2022, la Côte d’Ivoire a eu un taux de croissance de 6,7%. Un taux également parmi les plus élevés », a tenu à préciser le Ministre.

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Il a également fait remarquer que si l’inflation a été contenue de 2012 à 2019, les chocs qui se sont succédés de 2020 à 2022 ont entrainé une hausse des prix. « Malheureusement, nous avons enregistré une hausse qui, malgré tout, a été contenue à 5,2%, dépassant le seuil qui avait été établi au niveau de l’UEMOA. Un taux qui cependant fait partie des plus bas sur le continent », a dit le Ministre de l’Economie et des Finances, notant que le déficit budgétaire qui a suivi la même trajectoire en se fixant à 3% est conjoncturel. Il a en outre souligné que la Côte d’Ivoire a un endettement maîtrisé car le gouvernement fait des évaluations régulières sur la soutenabilité de la dette.
Il ressort de ce rappel fait par le Ministre que si la Côte d’Ivoire a des agrégats macroéconomiques aussi solides, c’est grâce aux réformes qui ont été menées sous le leadership du Président Alassane Ouattara. Parmi ces réformes, se trouvent les trois PND dont le dernier couvre la période 2021-2025. Lesquels PND renferment toutes les priorités du gouvernement en matière d’investissements et de réformes structurelles (mise en place du Tribunal du commerce, création du guichet unique pour la formalité des entreprises, etc.).


Le Ministre Adama Coulibaly a également rappelé que des réformes importantes ont également eu lieu au niveau des finances publiques et du secteur financier. Ces réformes ont permis notamment de moderniser et de mettre en réseau les services des régies financières, la mise en place d’une stratégie de gestion à moyen terme de la dette, la création de la Caisse de dépôt et de consignations et de nouveaux outils de financements tels que le crédit-bail et l’affacturage.

Si la Côte d’Ivoire a des agrégats macroéconomiques aussi solides, c’est grâce aux réformes qui ont été menées sous le leadership du Président Alassane Ouattara

Concernant les perspectives, le Ministre a fait savoir que les objectifs chiffrés découlent de la « vision 2030 » du Chef de l’Etat. A ce sujet, il a mis l’accent sur certains de ces objectifs. « Le premier, c’est la réduction du taux la pauvreté de moitié en passant de 39% à moins de 20% à l’horizon 2030. (…) Il faut, deuxièmement, doubler le PIB par habitant d’ici 2030 pour propulser la Côte d’Ivoire au rang des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure. A ce niveau, nous avons en perspective la création de 8 millions d’emplois pour les jeunes. (…) Le dernier objectif que je voudrais mentionner concerne l’accroissement de l’expérience de vie des populations. Nous sommes aujourd’hui autour de 57 ans. L’idée c’est que cette expérience de vie soit accrue de 10 ans pour qu’on passe à 67 ans », a-t-il expliqué.

Source : Service Communication Ministère de l'Economie et des Finances 

 

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