A trois mois du Mondial féminin en Australie et en Nouvelle-Zélande, aucune chaîne télé n’a acquis les droits de diffusion en France, comme dans d’autres pays européens, faute d’accord financier concluant avec la FIFA.
Une compétition pas brader
Selon une note de l'AFP reprise par le Parisien, la Fifa n’a « pas l’intention de brader cette compétition phare » mais, à trois mois du Mondial Féminin de Football aucune chaîne télé n’a acquis les droits de diffusion en France, comme dans d’autres pays européens, faute d’accord financier concluant. En cause : le décalage horaire avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, une compétition estivale tardive (20 juillet-20 août) et des raisons financières.
« L’appel d’offres pour les droits de retransmission de la Coupe du monde féminine 2023 sur plusieurs marchés européens n’a pour l’instant pas abouti, faute d’offres qui reconnaissent le plus grand tournoi de football féminin au monde à sa juste valeur », a expliqué a Fifa. Dès lors, les négociations continuent « avec plusieurs diffuseurs potentiels », poursuit l’organe de gouvernance mondiale du ballon rond.
L’appel d’offres pour les droits de retransmission de la Coupe du monde féminine 2023 sur plusieurs marchés européens n’a pour l’instant pas abouti
L'Angleterre, l'Allemagne, l'Espagne ne sont pas épargnés
Selon l'AFP, c’est le cas en France mais également au Royaume-Uni, en Allemagne, Espagne, ou au Japon, contrairement aux Etats-Unis, au Canada, aux Pays-Bas ou au Brésil, autant de pays où un accord a été trouvé avec des diffuseurs.
L’enjeu, fait savoir le confrère est d’autant plus important pour la Fifa que les revenus générés par les droits médias du Mondial sont réinvestis dans le développement du football féminin. Pas forcément en France ou en Europe, mais plutôt en Asie ou en Afrique, selon une source proche du dossier. Ainsi, la Fifa « n’a pas l’intention de brader cette compétition phare », a souligné l’instance qui signe les contrats directement avec les diffuseurs, sans passer par une agence intermédiaire.
Canal plus à l'affut
Selon plusieurs sources, le diffuseur actuel de la D1, Canal +, pourrait se positionner et investir pour la diffusion de la Coupe du monde et du championnat. Lors du dernier Mondial, en 2019 en France, les droits ont été acquis pour un montant inconnu par TF1, qui a ensuite vendu les droits pour une diffusion payante à Canal +, selon plusieurs médias. « On a besoin de vous », a lancé le nouveau sélectionneur des Bleues Hervé Renard à plusieurs reprises aux médias, lors de son premier rassemblement au mois d’avril. En l’absence de diffuseur, son annonce de la liste pour le Mondial, début juin, pourrait ne pas se faire dans les locaux d’une chaîne, mais chez un des sponsors.
PAK (source AFP et le Parisien)