Les employés du personnel d’entretien du stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, dont certains avaient exprimé leur mécontentement après plusieurs mois de salaires impayés, ont enfin vu la lumière au bout du tunnel. Après avoir révélé dans une interview vidéo avoir été privés de salaire pendant huit mois, la situation semble désormais en voie de résolution.
Tout est bien qui finit bien
La vidéo des deux jeunes travailleurs, qui a largement circulé sur les réseaux sociaux, a suscité une vive polémique, notamment contre l'Office national des sports (ONS) et l'entreprise Continental service, responsable de leur emploi.
Une situation regrettable à vite oublier
Ils avaient dénoncé des impayés de salaires qui, selon eux, avaient duré huit mois, une situation qui a choqué l'opinion publique et soulevé des questions sur la gestion des finances dans le cadre des marchés publics.
Nous avons reçus une partie de ce qu'on nous doit
Cependant, un responsable de l'entreprise Continental service, contacté, a apporté des clarifications importantes. Il a reconnu que l’entreprise est effectivement passé à la caisse. « Nous avons reçu une petite partie de ce qu’on nous doit. Cela nous a permis de régler quatre mois d’arriérés de salaire de nos employés sur les huit qu’on leur doit. Je pense que c’est une bouffée d’oxygène même s’il reste encore beaucoup à nous devoir. Le Directeur général de l’Office national des Sports, à travers l’Etat de Côte d’Ivoire, fait des efforts énormes pour que cette situation soit définitivement réglée. Il y a donc un espoir pour nous et nos employés ».
l'ONS n'a rien à voir avec les travailleurs de l'entreprise
« Honnêtement, nous responsables de l’entreprise, nous n’avons pas apprécié la vidéo d’un de nos employés qui se plaignait des arriérés de salaire. Nous l’avons interpelé pour lui faire le reproche et nous nous sommes plains au journaliste de cette vidéo parce qu’il n’a pas équilibré l’information. Il n’a pas été professionnel. En effet dans la vidéo, il a accusé l’Ons et son directeur général qui n’ont en réalité rien à avoir avec les employés de l’entreprise mais c’est nous responsables de l’entreprise qui les employons, qui doivent interpeler et nous demander des comptes. L’entreprise a un contrat avec l’Ons et non l’Ons a un contrat avec les employés de l’entreprise. On leur dit cela. Surtout que demain, de tels propos peuvent discréditer l’entreprise et on aura des difficultés à obtenir des marchés de l’Etat de Côte d’Ivoire. Il faut garder de bonnes relations avec l’Etat ivoirien pour l’avenir »