« Le Conseil des ministres a adopté une communication relative à la présentation des résultats du rapport national sur le climat et le développement. C’est un outil de diagnostic des questions de changement climatique et de réduction des gaz à effet de serre et de leurs impacts sur les principaux agrégats économiques, en vue d’évaluer et d’établir les besoins financiers associés », a relevé Amadou Coulibaly.
Une augmentation de la température observée
Les prévisions du rapport sur la période 2023-2050 font état de l’augmentation de la température sous l’impulsion du changement climatique de 1 à 4 degrés C, de l’élévation du niveau de la mer de 30 cm et de précipitations de plus en plus irrégulières.
Cette tendance pourrait entraîner des pertes annuelles du PIB de 3 à 4,5% entre 2020-2030. Cette augmentation peut atteindre 12,9% du PIB d’ici à 2050.
Le rapport effectue les besoins financiers associés à 0,2 voire 0,4% du PIB par an de 2023 à 2050 pour le financement d’investissement supplémentaire au climat, fait savoir le Centre d'Information de la Communication Gouvernementale.
Le gouvernement s’est engagé, avec l’appui du FMI à mettre en œuvre une série de mesures afin de bénéficier du fonds fiduciaire du FMI pour la résilience et la durabilité sur la période 2024-2025.
Cette augmentation peut atteindre 12,9% du PIB d’ici à 2050.
Ces ressources permettront de réaliser les investissements nécessaires en vue d'accélérer la transition écologique et de réduire la vulnérabilité de la Côte d’Ivoire.