Les éléments des Fds maliens en cagoulés des les rues de Bamako. (Ph: Dr).
Selon plusieurs sources sécuritaires venues de l’Etat-major des armées des forces de défense et de sécurité (Fds) malienne, des individus ont été interpelés grâce une patrouille à pied.
Des morts d’hommes ont été tués à cause d’un attentat d’un convoi militaire de l’armée malienne dans un quartier chic de Bamako, la capitale du Mali. Une épreuve douloureuse pour les soldats maliens. Ils ont donc décidé d’adopter une stratégie dans la lutte contre le terrorisme. C’est d’ailleurs pourquoi, des patrouilles à pied ont été initiées efficacement à Bamako et ses alentours, et ont donc porté porter fruit à travers des interpellations et saisies d'armes et de stupéfiants. Débarrasser le District de Bamako et ses environs des nids criminogènes, tel est le but de l'accentuation des patrouilles comme instruite par le directeur général de la police nationale, commissaire général de brigade de police Soulaïmane Traoré, sous l’auspice du ministre de la Sécurité et de la protection civile.
C’est ainsi qu'ils ont sillonné le grand marché et ses alentours, ce samedi.
Dans ce contexte, les éléments du Commandant de la Brigade Anti-Criminalité (Bac), le Commissaire principal Cheick Abdou Sangaré ont effectué, ce samedi 29 avril 2023, une patrouille à pied pour sécuriser les personnes et leurs biens dans la capitale du Mali. C’est ainsi qu'ils ont sillonné le grand marché et ses alentours, ce samedi. Cette mesure démontre la ferme volonté de la police nationale, sous la vision stratégique du commissaire général de brigade de police, Soulaïmane Traoré, de lutter contre la délinquance et la criminalité sous toutes ses formes. Engagée au quotidien, la police nationale entend faire une réalité, la conviction de leur patron qui consiste à faire en sorte que la peur et l'insécurité changent de camp.
L’Azawad hausse le ton
La Coordination des mouvements de l'Azawad (Cma) hausse le ton, cinq jours après l'arrestation de douze de ses combattants. Deux d'entre eux avaient été libérés dès le lendemain soir, ceux qui avaient été intégrés à l'armée malienne dans le cadre de l'accord de paix de 2015. Les dix autres sont en revanche toujours détenus et considérés comme des « terroristes » par Bamako.
André Lepro