On s'en souvient, il y a deux mois jour pour jour, un séisme de magnitude 6,8 ravageait le Maroc et ses provinces des montagnes de l'Atlas, à 70 km au sud de Marrakech.
Plus de 5600 blessés et près de 3000 morts
Près de 3.000 personnes ont perdu la vie, plus de 5.600 ont été blessées et des villages entiers ont été détruits. Laissant dans son sillage des centaines de milliers de sinistrés, qui demeurent pour beaucoup dans une situation d'urgence.
Selon BFMTV, c'est environ environ 60.000 habitations ont été endommagées , des familles entières vivent dans des tentes depuis le 9 septembre.
La quasi-totalité des maisons des villages des montagnes de l'Atlas ont été détruites, ou sont trop endommagées pour y habiter d'une manière sécuritaire", observe Justine Touaux, coordinatrice des communications pour la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, contactée par le site internet de la chaîne française.
Si pour certains Marocains, il est tout bonnement impossible de retrouver leur habitation, d'autres de la province d'Al-Haouz où se situait l'épicentre du séisme sont freinés par la peur des répliques. Une angoisse permanente à laquelle essaye de pallier les organisations humanitaires en proposant un soutien psychologique.
Une cellule d'écoute a été mise en place et les bénévoles sont formés, ou en train d'être formés, pour repérer d'éventuels troubles et y répondre", explicite Justine Trouaux, qui a récemment passé un mois à arpenter des "douars", les groupements d'habitations dans les montagnes de l'Atlas.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est une reconstruction qui va prendre du temps. Pour améliorer les conditions de vie des habitants, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a contribué à l'installation de douches et de latrines, construites avec "l'aide des hommes du village".