André HABA
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Selon Abdou Abarry, le chef du bureau Afrique centrale de l’Onu, le fils d’Omar Bongo n’a pas manifesté de désir ardent de revenir au pouvoir à tout prix.
«Je n’ai pas senti en lui une attitude revancharde de quelqu’un réclamant le retour au pouvoir ou quelque chose de ce genre. Je n’ai pas perçu cette volonté ou ce désir », a déclaré Abdou Abarry après avoir rencontré récemment l’ancien président.
D’après Abarry, Ali Bongo serait plutôt enclin à conseiller les putschistes
. « Le président Bongo m’a semblé très serein, prêt à offrir ses conseils et son soutien si les nouvelles autorités estiment utile de les solliciter.
Son souhait est que le Gabon continue son avancée dans la paix et la stabilité sociale, » a déclaré le représentant régional de l’Onu à Rfi, repris par le site "senenews".
Il semblerait qu’Ali Bongo ait pris conscience de l’importance de préserver sa santé. Actuellement, sa principale préoccupation serait sa santé, compte tenu des séquelles de l’accident vasculaire cérébral qu’il a subi en 2018.
Sans donner plus de détails, il justifie cette décision par « l'état de santé » d'Ali Bongo.
Le communiqué poursuit en ajoutant que l'ancien président « peut se rendre, s'il le souhaite, à l'étranger afin d'y effectuer ses contrôles médicaux. »
Pourquoi les militaires ont libéré Ali Bongo
La santé d'Ali Bongo a fait couler beaucoup d'encre et de salive quand il a annoncé sa candidature pour un nouveau mandat.
Malgré les inquiétudes de certains observateurs sur ses capacités, Ali Bongo a battu campagne pour sa réélection en août dernier, exhibant parfois des pas de danse devant des foules de supporters.
Il a été renversé le mercredi 30 août par son bras droit, le général Brice Oligui Nguema.
Celui-ci a prêté serment comme président de la transition, promettant de rendre le pouvoir aux civils après avoir effectué des réformes.
