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A quelques heures de la fin de l’ultimatum de la Cedeao : Voici l’état d’esprit des Nigériens

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Les populations du Niger sont dans l'incertitude d'une guerre.
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Au Niger, l’heure de la décision a sonné. Les habitants de la capitale, Niamey, ont exprimé leur espoir que de nouveaux pourparlers aient lieu afin d'éviter tout nouveau conflit, souligne Euronews.

La junte militaire à l'origine du coup d'État a jusqu'à dimanche pour libérer et rétablir dans ses fonctions le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum, sous peine d’une intervention militaire menée par la CEDEAO.

Les habitants de la capitale, Niamey, ont exprimé leur espoir que de nouveaux pourparlers aient lieu afin d'éviter tout conflit

Sanctions contre le Niger

"De mon point de vue, l'attaque (concernant le délai fixé par la CEDEAO pour une éventuelle intervention militaire) n'est pas fondée et ne devrait pas avoir lieu. Nous sommes sur la voie de la démocratie, et dans une démocratie, ce sont les discussions qui doivent avoir lieu, il n'est donc pas nécessaire de prendre les armes pour cela," défend Bachirou Seyni, habitant de Niamey. 

La CEDEAO a imposé une série de sanctions contre le Niger, y compris une zone d'exclusion aérienne et la fermeture des frontières.

Les forces armées du Niger, pays riche en uranium et enclin aux coups d'État, ont évincé Mohamed Bazoum le 26 juillet en invoquant l'aggravation de la situation sécuritaire liée à la violence djihadiste.

Le Nigeria voisin, qui fournit 70 % de l'électricité du Niger, a également coupé le courant, plongeant la population de 25 millions d'habitants dans l'obscurité.

 Les frontières nigériennes avec ses principaux partenaires commerciaux ont été fermées et les camions de livraison seraient bloqués à la frontière avec le Bénin.

Rappelons que les forces armées du Niger, pays riche en uranium et enclin aux coups d'État, ont évincé Mohamed Bazoum le 26 juillet en invoquant l'aggravation de la situation sécuritaire liée à la violence djihadiste, à la corruption et aux difficultés économiques.

A lire aussiA l’approche de l’ultimatum de la Cedeao : Le Niger fait appel à Wagner

Le chef de la junte, le général Abdourahmane Tchiani, a mis en garde le bloc régional, la CEDEAO, et ses alliés contre une intervention militaire visant à rétablir Bazoum dans ses fonctions. Le putsch au Niger est le dernier en date en Afrique marquant un déclin constant de la démocratie selon plusieurs observateurs. Au cours des quatre dernières années, des militaires se sont emparés du pouvoir au Mali, au Burkina Faso, en Guinée, au Tchad et au Soudan.

 

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