« Donald Trump est disqualifié », c’est le nom de la campagne lancée cette semaine par Mi familia vota et Free Speech for the people, deux organisations de défense des droits civiques aux États-Unis. fait savoir RFI.
Plusieurs manifestations éclatées à l'horizon
Au programme, des manifestations dans plusieurs États : la Californie, l’Oregon ou encore la Géorgie. Mais surtout, ces organisations veulent mettre la pression sur les secrétaires de ces États pour bannir Donald Trump des bulletins de vote. Car ce sont les secrétaires des États qui sont chargés de valider l’éligibilité des candidats dans leurs États.
Pour les deux organisations, Donald Trump ne devrait pas avoir le droit de se porter candidat. Elles espèrent pouvoir utiliser le 14ᵉ amendement de la Constitution pour soutenir leur action.
Dans le texte, cet amendement rend inéligible toute personne ayant prêté serment en accédant au Congrès, à un poste au sein de la justice ou d’un gouvernement local et qui aurait appelé à l’insurrection. Mais l’article n’évoque pas la fonction de président.
Mi Familia Vota et Free Speech for the people espèrent pouvoir convaincre les secrétaires des États de leur interprétation du 14ᵉ amendement. Ces deux groupes estiment que Donald Trump a violé la Constitution en ayant joué un rôle dans l’attaque du Capitole mais, poursuit le media français, il n’est pas certain que leurs efforts suffisent à bloquer Donald Trump.
S'il regagne la Maison Blanche en 2024, il renforcera les lois sur l'immigration du pays
Selon I24, une télévision israélienne, l'ancien président américain Donald Trump a assuré à ses partisans lors d'un rassemblement dans l'Iowa que s'il regagne la Maison Blanche en 2024, il renforcera les lois sur l'immigration du pays. L'homme de 77 ans a fait cette promesse après les émeutes qui ont éclaté en France ces derniers jours. La mort de Nahel, 17 ans, après un refus d'obtempérer à Nanterre (Hauts-de-Seine), a provoqué, on s'en souvient, l'émoi dans le pays.