Il s’appelle Seidou kiemde. Il est de nationalité burkinabé et jeune commerçant à Sigi yaar vers Nioko, une commune de la capitale du Burkina Faso. Il se débrouille dans sa boutique de vente de marchandises diverses.
C’est ce jeune originaire de Kongoussi qui avait acheté un carton de maggi à un grand commerçant et dans ce carton se trouvait un sachet avec la somme de 8.857.900 de francs Cfa à l’intérieur.
La secrétaire a vendu le carton sans savoir qu’il contenait de l’argent, selon une source burkinabè.
C’était la cachette du commerçant et elle l’a vendu sans le savoir pendant qu’il était absent.
Un exemple à suivre au pays des hommes intègres
L’éducation de ce jeune homme qu’il a reçue de ses parents ne lui permettait pas de garder cet argent. Il a donc ramené la somme exacte à son propriétaire.
Le commerçant l’a donc présenté à plusieurs autres commerçants grossistes du marché de Sankaryaar où il pourra prendre avec confiance des marchandises pour son commerce parce que son honnêteté les a impressionnés. Il a également reçu de l’argent dont un total de 1.065.000 comme cadeau.
Au Burkina Faso par ailleurs, des voix continuent de s’élever contre les « pratiques abusives » des agents en charge de la sécurité routière au poste de contrôle de Cinkansé.
Le lundi 13 février 2023, les membres du Mouvement des commerçants et des auditeurs contre la vie chère de Ouagadougou ont à leur tour exprimé leur mécontentement sur certaines pratiques qui, disent-ils, contribuent à la hausse des prix observée sur le marché.
« Notre objectif n’est pas de dénoncer l’utilité ou de l’inutilité d’un démembrement de l’administration, nous voulons juste que les autorités comprennent ce qui se passe à la frontière de Cinkansé, notamment la pratique de l’Office national de sécurité routière.
Ces pratiques, fixant les limites de chargement pour les camions transportant nos marchandises, ne correspondent pas à ce qui se passe dans d’autres pays du même espace dont le Togo », a laissé entendre Aziz Ouédraogo, secrétaire général du Mouvement des commerçants et des auditeurs contre la vie chère de Ouagadougou.
Il a révélé que le surpoids constaté est taxé abusivement par des agents qui font payer de « fortes sommes » d’argent aux transporteurs.