Emmanuel Assi, membre du Conseil de la HABG, représentant le président de l’institution, Epiphane Zoro Ballo, a rappelé que la problématique de la protection des données à caractère personnel, en général, et des données sensibles, en particulier, est au cœur des missions de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées dont la HABG est en charge.
Les données à caractère personnel
Il a expliqué que les données à caractère personnel concernent « toute information de quelque nature qu'elle soit et indépendamment de son support, y compris le son et l'image relative à une personne physique identifiée ou identifiable directement ou indirectement, par référence à un numéro d'identification ou à un ou plusieurs éléments spécifiques, propres à son identité physique, physiologique, génétique, psychique, culturelle, sociale ou économique ».
Sont qualifiées de données sensibles, « toutes données à caractère personnel relatives aux opinions ou activités religieuse, philosophique, politique, syndicale, à la vie sexuelle ou raciale, à la santé, aux mesures d'ordre social, aux poursuites, aux sanctions pénales ou administratives ».
Toutes données à caractère personnel relatives aux opinions ou activités religieuse, philosophique, politique, syndicale, à la vie sexuelle ou raciale, à la santé, aux mesures d'ordre social, aux poursuites, aux sanctions pénales ou administratives
Ce projet a été lancé avec l'expertise et l'appui technique de l'Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d'Ivoire (ARTCl).
Namahoua Touré, la directrice générale de l’ARTCI, a indiqué que sa structure en sa qualité d'autorité de protection et garant de la vie privée des citoyens, apprécie à sa juste valeur la démarche de la HABG.
Selon elle, la collaboration entre l’ARTCI et la HABG souligne leur engagement commun au profit de la protection des droits individuels et la préservation de la vie privée.