Hausse du prix du riz : le ministère du commerce sur terrain pour empêcher l’augmentation.

Quelques membres du ministère du commerce ont fait une descente sur le terrain, pour vérifier par eux-mêmes la véracité de cette augmentation. La majorité des commerçants visités par les agents du ministère n’étaient en règle. Les prix varient d’un vendeur à un autre sans aucune raison valable. Les commerçants véreux pris en flagrant délit, ont été frappés d’amande et menacés de fermeture de commerce, si ces derniers persistent dans leur délit.

A ce sujet, un entretien a eu lieu le 8 septembre 2023 au cabinet du ministre du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Soulemane Diarrassou et le groupement des opérateurs du riz.

« De concert avec les opérateurs, nous travaillons pour que les prix que nous avons arrêtés de façon consensuelle puisse être appliqués sur le terrain au profit des consommateurs. Nous travaillons également à ce que les hausses soient contenues pour ne pas impacter significativement le pouvoir d’achat de nos populations. Nous discutons avec les opérateurs afin de leurs permettre de continuer leurs activités tout en respectant au maximum les prix pour préserver le pouvoir d’achat des consommateurs » a affirmé le ministre Soulemane Diarrassouba.  

Une augmentation consensuelle du prix du riz

Selon Emile Abi Aad, porte-parole du groupement des importateurs de riz, avait signifié que le prix du riz sur le marché international a connu quelques perturbations. L’Inde a interdit l’exportation de certaines qualités de riz, le Vietnam connait une augmentation du fait d’une forte demande. Le Pakistan quant à lui a institué un prix minimum. Pour le porte-parole, ce sont ses raisons invoquées qui expliquent la hausse du prix sur le marché international. Toutefois, il est d’accord de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement ivoirien, afin de faire une augmentation raisonnable

Les ivoiriens interrogés sur cette affaire, se posent la question de savoir ce qui manque aux décideurs du pays, pour mettre en place une politique efficace, afin de s’auto produire suffisamment de riz.

Fatou BAMBA