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Madagascar : Ahmad Ahmad, ex-président de la Caf dans une nouvelle tempête judiciaire

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Amad Amad continue d'avoir des ennuis judiciaires de son pays. (Ph: Dr).

La direction territoriale du Bureau indépendant de lutte anti-corruption (Bianco) à Mahajanga s’intéresse à Ahmad Ahmad.

Il est visé par une enquête par la commission anti-corruption de Madagascar, son pays natal. Il serait accusé “d’abus de fonction“. « Je vous prie Monsieur Ahmad Ahmad, ancien président de la Confédération africaine de football (Caf), de vous présenter au Bureau indépendant de lutte anti-corruption, sis à Mahajanga-Be (…) le 2 mai (…) pour être auditionné en qualité de personne soupçonnée dans une affaire d’abus de fonction », selon la convocation en date du 26 Avril. Le principal intéressé confirme avoir reçu la convocation et affiche la sérénité. « Je l’ai reçue à mon retour de pèlerinage », confie-t-il. L’ancien membre du gouvernement parle d’une affaire opposant deux élus à Soalala dans ce dossier. « J’ai été sollicité pour investir dans cette région », poursuit-il. Il faut par ailleurs indiquer qu’Ahmad a été suspendu cinq ans par la Fifa pour avoir enfreint divers codes d’éthique.

"Je vous prie Monsieur Ahmad Ahmad, ancien président de la Confédération africaine de football (Caf), de vous présenter au Bureau indépendant de lutte anti-corruption"

Le vice-président de la Fifa, âgé de 60 ans, est reconnu coupable d’avoir enfreint des codes relatifs au devoir de loyauté, à l’offre et à l’acceptation de cadeaux, à l’abus de pouvoir ainsi qu’au détournement de fonds. C’est une nouvelle affaire judiciaire pour l’ex-président de la Fédération malgache de football, qui s’est reconverti dans l’immobilier, affirmant avoir lancé un petit projet immobilier en janvier dernier sur les ondes de Rfi, en raison de son âge avancé de 63 ans et de son souhait de vivre une vie plus sereine, loin du stress.

Amad Amad : « J’ai été mal conseillé… »

L’ancien patron du football africain, successeur du monument Issa Hayatou, avait accordé en début d’année, une grande interview au confrère du site de Rfi. Dans laquelle le Malgache reconnaît qu’il avait été mal conseillé à l’époque où il avait les manettes du football du continent. « Je mentirais si je vous disais oui… Par contre, nous avons bien fait évoluer les choses. Nous avons lancé pas mal de projets, certains ne sont pas arrivés à terme, d’autres si. C’est un bilan que j’estime positif pour la famille du football africain.  Nous y avons été contraints par la justice égyptienne, la Comesa (Marché commun de l’Afrique orientale et australe, Ndlr) et les partenaires institutionnels. Mais notre souhait était plutôt de pouvoir renégocier. Elle nous a poussés dans ce sens, en faisant des promesses mirobolantes de millions de dollars qu’on trouvera facilement… J’ai été plutôt mal conseillé dans cette affaire de contrat », a-t-il reconnu.

André Lepro

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