C'est un système national d'alerte permettant la diffusion sur l'ensemble du territoire d'un message signalant l'enlèvement d'un enfant.
Une grande première en Afrique
Selon le ministre Vagondo Diomandé, la Côte d’Ivoire devient ainsi le premier pays africain à lancer ce dispositif.
À en croire le procureur adjoint de la République, Alexandre Koné, le message d’alerte enlèvement est un message officiel, unique, facilement identifiable et commun à tous les médias, qui a été élaboré par le procureur de la République et qui se termine impérativement par la formule : « Si vous localisez l’enfant ou le suspect, n’intervenez pas vous-même, appelez immédiatement le 100 ou le 0170900600 ».
Il a rassuré que le message n’indique jamais le patronyme de la victime, mais peut indiquer l’identité de l’auteur lorsqu’il est formellement identifié.
Ce Plan Alerte Enlèvement fait appel aux témoignages de la population afin de recueillir le plus rapidement possible le plus grand nombre d'informations.
Le déclenchement de l’alerte obéit à quatre critères cumulativement réunis
Il permet d'accélérer le recueil de renseignements, de faciliter la résolution de l'enquête, de compliquer la dissimulation des auteurs, de porter secours à la victime et de réduire le temps de séquestration.
Le déclenchement de l’alerte obéit à quatre critères cumulativement réunis : la victime est mineure (moins de 18 ans), l’enlèvement est avéré, la vie ou l’intégrité physique de la victime est en danger et les enquêteurs disposent d’éléments dont la diffusion peut permettre à la population d’apporter son aide.