Le ministre Pierre Dimba N'gou (au centre de cette image) a dressé un bilan triste du nombre de décès dû à la consommation du tabac en Côte d'Ivoire. (Dr)
Le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (Mshpcmu) a donné un chiffre du nombre de mort à cause de la consommation du tabac en Côte d’Ivoire.
Pierre Dimba N’gou, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle ((Mshpcmu)a dressé un bilan triste concernant les consommateurs de tabac en Côte d’Ivoire. C’était à l’occasion de la lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie et les autres addictions, dans le cadre de la première réunion semestrielle de la Fondation Bill Ét-Melinda Gates.
« La Côte d’Ivoire enregistre 6000 décès par an. Selon l’enquête mixe 5, le taux de fumeurs réguliers est d’environ 17% chez les hommes et 0,6% chez les femmes adultes. La prévalence chez les jeunes de 13 à 15 ans, était de 13,7% selon l’enquête 2019.
Cette rencontre s’est tenue sur deux jours dans un hôtel du Plateau, une commune du centre des affaires, située au centre de la ville d’Abidjan. Le ministre, selon le site du gouvernement ivoirien, a levé un coin de voile sur la consommation du tabagisme. Il a indiqué que : « La Côte d’Ivoire enregistre 6000 décès par an. Selon l’enquête mixe 5, le taux de fumeurs réguliers est d’environ 17% chez les hommes et 0,6% chez les femmes adultes. La prévalence chez les jeunes de 13 à 15 ans, était de 13,7% selon l’enquête 2019. Par ailleurs, le taux de prévalence global était de 14%, selon la dernière enquête démographique de santé (Eds) ». a-t-il ajouté.
Il a réitéré les efforts consentis par le gouvernement ivoirien pour éradiquer cette pratique. Ce sont entre autres, les actions de sensibilisation menées par le programme national de Lutte contre Tabagisme, l’Alcoolisme, la toxicomanie et les autres addictions et des décrets et lois.
Il a aussi saisi cette tribune pour remercier toutes les organisations qui s’impliquent régulièrement aux côtés du gouvernement, dans cette lutte. Notamment l’Oms, les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile ainsi tous les participants présents.
André Lepro