La rivière continue de tuer à Gagnoa. (Ph: à titre d'illustration)
Une nouvelle difficile a accepté pour les habitants d’une ville de la région du Gôh après la disparition de jeunes collégiens.
Les corps sans vie de deux élèves ont été repêchés par les pompiers civils, lundi 27 et mardi 28 mars 2023 dans la rivière ‘Guerry’ qui traverse la ville de Gagnoa. Selon les services de police, les enfants en classe de quatrième et troisième, avaient été portés disparus depuis la nuit du samedi 25 mars, suite à une partie de pêche nocturne dans la rivière en pleine ville. Les corps ont été repêchés, l’un, le lundi 27 mars et l’autre mardi 28 mars en début de matinée. « La rivière nous les a rendus…», a déclaré tristement, une source policière. Kangah et Konan, sont les deux élèves ayant perdu la vie. Pour l’instant, il n’y a aucune circonstance sur les morts de ces élèves. Les populations du Gagnoa, notamment les jeunes élèves qui s’adonnent à la pêche nocturne, ont été pourtant sensibilisés au danger qu’ils courraient. Malheureusement…
Selon les services de police, les enfants en classe de quatrième et troisième, avaient été portés disparus depuis la nuit du samedi 25 mars, suite à une partie de pêche nocturne dans la rivière en pleine ville
Plusieurs morts du genre déjà enregistrés, depuis janvier
Plusieurs cas de décès ont été enregistrés à l’intérieur du pays par les Centres de secours d’urgence (Csu) des pompiers civils, à la suite de récentes pluies du mois de janvier 2023. C’est l’information donnée par le service de communication de l’Office national de la protection civile (Onpc), ce mardi 31 janvier 2023.nSelon l’Onpc, trois villes sont concernées : Guiglo, Adzopé et Grand-Bassam. Ces cas de noyade ont été constatés le samedi 28 janvier 2023. Pour la première, les pompiers civils ont été informés de la découverte d'un corps sans vie dans le fleuve N'Zo au quartier Nazareth. « La victime âgée de 37 ans a pour profession piroguier. L'accident serait survenu à la suite d'une mauvaise manœuvre dans sa pirogue », explique notre source.
André Lepro