International

RDC: 8 casques bleus arrêtés pour exploitation sexuelle

rdc-8-casques-bleus-arretes-pour-exploitation-sexuelle
Le gouvernement de la RDC demande un départ "accéléré" dès décembre prochain de la MONUSCO
Partagez
ce contenu
Huit casques bleus sud-africains déployés dans la localité de Béni (ndlr l'est de la République Démocratique du Congo) ont été arrêtés pour exploitation sexuelle.

Parmi eux, un officier suspendu dans le cadre d'une affaire d'exploitation sexuelle et de violence présumées, selon des documents internes de la Monusco consultés le mercredi dernier par l'AFP.

 Plusieurs mesures annoncées 

La mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a annoncé mercredi 11 octobre avoir pris des "mesures fortes" à l'encontre de Casques bleus soupçonnés de "fautes de conduite graves".

Selon des documents internes de la Monusco consultés par l'AFP, huit Casques bleus déployés à Béni, dans l'est de la République démocratique du Congo, ont été arrêtés le 1er octobre et un officier suspendu le 8, dans le cadre d'une affaire d'exploitation sexuelle et de violence présumées.

Le bureau des services de contrôle interne a été saisi et des mesures conservatoires ont déjà été prises conformément à la politique de tolérance zéro du secrétaire général des Nations unies", a indiqué la Monusco mercredi soir dans un communiqué.

A lire aussiRDC : un député mis aux arrêts pour outrage au chef de l’état

Les mesures prises "incluent la suspension, la détention et le confinement des Casques bleus concernés", ajoute la Monusco, qui dit "condamner fermement de tels comportements qui ne sont pas dignes du personnel des Nations unies".

Depuis mai, le président congolais Félix Tshisekedi appelle les pays de la SADC (communauté des États d'Afrique australe), dont l'Afrique du Sud, à se déployer en République démocratique du Congo en soutien à l'armée congolaise face à la rébellion du M23 qui s'est emparée de larges pans de la province du Nord-Kivu.

Ces comportements ne sont pas dignes du personnel des Nations unies".

Le gouvernement de République démocratique du Congo demande également un départ "accéléré" à partir de décembre prochain de la force de l'ONU, qu'il accuse, après 25 ans de présence, de ne pas être parvenue à mettre fin aux violences des groupes armés.

Source : AFP

Newsletter
Inscrivez-vous à notre lettre d'information

Saisissez votre email ci-dessous pour inscrire à notre lettre d'information et recevoir chaque jour via email, nos actuaités à ne pas manquer !

Veuillez activer le javascript sur cette page pour pouvoir valider le formulaire