Selon l’agence d’informations allemande DW, le nouvel homme fort du pays était le chef de la garde présidentielle depuis 2011. Il a justifié son putsch par "la dégradation de la situation sécuritaire" au Niger, confronté aux attaques djihadistes.
Discours politique
Le général Abdourahamane Tchiani a estimé que sous le président déchu Mohamed Bazoum, il y avait "le discours politique" qui voulait faire croire que "tout va bien", alors qu'il y a "la dure réalité avec son lot de morts, de déplacés, d'humiliation et de frustration".
Selon lui, "l'approche sécuritaire actuelle n'a pas permis de sécuriser le pays en dépit de lourds sacrifices consentis par les Nigériens et le soutien appréciable et apprécié de nos partenaires extérieurs".
Le général Abdourahamane Tchiani a estimé que sous le président déchu Mohamed Bazoum, il y avait "le discours politique" qui voulait faire croire que tout va bien.
Abdourahmane Tchiani est issu des rangs de l’armée de terre nigérienne. Il a été promu en 2011 à la tête de la garde présidentielle sous la présidence de Mahamadou Issoufou. Plusieurs analystes estiment qu'il est resté proche de l'ancien président.
Le général Abdourahamane Tchiani était absent lors de l'allocution des putschistes, dans la nuit de mardi (25.07) à mercredi à la télévision nationale, annonçant le renversement du président Mohamed Bazoum.
Le désormais ancien président est toujours détenu depuis mercredi matin (26.07) au palais présidentiel, dans sa résidence privée située à l'intérieur du camp militaire de la Garde présidentielle.
Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger, jusqu'alors allié des pays occidentaux, devient le troisième pays du Sahel, miné par les attaques de groupes liés à l'Etat islamique et à Al-Qaïda, à connaître un coup d'Etat depuis 2020.